En quoi les solutions basées sur la nature contribuent-elles au développement durable ?

Aujourd’­hui, le sujet dont nous par­le­rons peut paraître assez tech­nique, mais il est d’une grande impor­tance pour notre ali­men­ta­tion et notre habille­ment quo­ti­dien. Nous par­le­rons des solu­tions natu­relles pour l’a­gri­cul­ture !

Pour l’a­gri­cul­ture, les solu­tions basées sur la nature impliquent l’u­ti­li­sa­tion de sys­tèmes natu­rels pour sou­te­nir la pro­duc­ti­vi­té agri­cole, afin de rem­pla­cer l’u­ti­li­sa­tion des pes­ti­cides chi­miques et d’autres intrants syn­thé­tiques. Ces solu­tions peuvent inclure un large éven­tail d’ap­proches, telles que la plan­ta­tion de cou­verts végé­taux ?, avec l’u­ti­li­sa­tion d’un com­post et d’autres matières orga­niques pour amé­lio­rer la san­té des sols, tout comme l’in­tro­duc­tion d’in­sectes utiles et d’autres pré­da­teurs natu­rels pour lut­ter contre les rava­geurs.

Que sont les cou­verts végé­taux ?Ce sont des plantes culti­vées spé­ci­fi­que­ment pour amé­lio­rer la san­té du sol, plu­tôt que pour la récolte. Ces cultures sont sou­vent plan­tées entre les sai­sons de crois­sance régu­lières et consti­tuent l’une des solu­tions natu­relles les plus impor­tantes en agri­cul­ture.

L’un des prin­ci­paux avan­tages des solu­tions fon­dées sur la nature est qu’ils fonc­tionnent avec les sys­tèmes natu­rels plu­tôt que contre eux. Cela signi­fie qu’ils peuvent être plus durables et rési­lients à long terme. Ils pro­fitent des atouts et des syner­gies des sys­tèmes natu­rels.

Par exemple, en plan­tant des cultures de cou­ver­ture, les agri­cul­teurs peuvent amé­lio­rer la san­té des sols, réduire l’é­ro­sion, et four­nir un habi­tat aux insectes utiles, qui peuvent sou­te­nir des cultures plus pro­duc­tives. C’est une situa­tion constante dite « gagnant-gagnant ».

Un autre avan­tage est qu’ils sont plus effi­caces que les pes­ti­cides de syn­thèse pour lut­ter contre les rava­geurs et les mala­dies. En effet, ils prennent en compte les inter­ac­tions entre les dif­fé­rentes espèces d’un éco­sys­tème. Ils les uti­lisent pour per­tur­ber les popu­la­tions de rava­geurs et réduire leur impact. Par exemple, l’introduction de pré­da­teurs natu­rels comme les chry­sopes et les coc­ci­nelles peut contri­buer à contrô­ler les popu­la­tions de puce­rons, sans pes­ti­cides chi­miques, si dan­ge­reux pour l’environnement et les per­sonnes tra­vaillant sur la plan­ta­tion.

Outre leurs avan­tages pour l’agriculture, les solu­tions fon­dées sur la nature sou­tiennent éga­le­ment la conser­va­tion des bio­di­ver­si­tés. Grâce à ces approches, les agri­cul­teurs peuvent contri­buer à pré­ser­ver des sys­tèmes éco­lo­giques impor­tants, tels que les zones humides et les forêts. Ils four­nissent un habi­tat essen­tiel à un large éven­tail d’espèces. Cela peut contri­buer à pro­mou­voir un éco­sys­tème plus sain et plus équi­li­bré, sus­cep­tible de sou­te­nir à la fois l’agriculture et la conser­va­tion.

Dans l’ensemble, les solu­tions fon­dées sur la nature pour l’agriculture offrent de nom­breux avan­tages, notam­ment la dura­bi­li­té, la rési­lience et l’efficacité. En uti­li­sant ces approches, les agri­cul­teurs peuvent sou­te­nir la san­té et la pro­duc­ti­vi­té de leurs cultures, tout en pro­té­geant l’environnement et en favo­ri­sant la bio­di­ver­si­té.

Chez Para­digme Mode, nous nous enga­geons à vous mon­trer les meilleures pra­tiques de toutes les indus­tries en direc­tion d’un déve­lop­pe­ment plus durable. Dans cette série sur l’a­gri­cul­ture, nous par­le­rons bien­tôt de la manière dont cha­cun des maté­riaux de mode est récol­té et des manières les plus éthiques de le faire. À bien­tôt !

Ressources détaillées

• Trois choses à savoir sur les solu­tions basées sur la nature pour l’a­gri­cul­ture, The Nature Conser­van­cy, 2021
• Que sont les solu­tions fon­dées sur la nature et com­ment peuvent-elles nous aider à faire face à la crise cli­ma­tique ?, WWF, 2020
• Solu­tions fon­dées sur la nature dans l’a­gri­cul­ture : argu­ments et voies d’a­dop­tion, Orga­ni­sa­tion des Nations Unies pour l’a­li­men­ta­tion et l’a­gri­cul­ture, 2021